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dimanche 8 août 2010

Les enfants accusés de sorcellerie

Le rapport d’Avril 2010 de l’UNICEF "

La présente étude concerne les enfants victimes de violence et de maltraitances à cause des croyances, des représentations et des pratiques locales, notamment la sorcellerie. Si les conséquences néfastes de ces croyances sont désormais bien connues par les acteurs internationaux, leurs origines demeurent souvent ignorées. C’est pourquoi, nous proposons de démontrer et d’analyser tout d’abord la diversité et la complexité de ces phénomènes, souvent faussement associés à la « tradition africaine », relatifs à la croyance à la sorcellerie et au monde « mystique ». Cette étude explicitera, à travers les exemples de l’Afrique subsaharienne, les fondements de certaines pratiques sociales qui relèvent des croyances et des représentations locales, souvent peu ou pas comprises par les acteurs et les observateurs occidentaux. Cette méconnaissance ou connaissance insuffisante des normes sociales locales, généralement bien codifiées et faisant partie du « sens commun », crée un véritable fossé entre les acteurs sociaux locaux et le cadre normatif international.
Accompagnées de comportements sociaux spécifiques liés tout particulièrement aux accusations de sorcellerie que sont la violence, la maltraitance, les abus, les infanticides et l’abandon des enfants, ces pratiques violent, d’un point de vue occidental, les droits fondamentaux de l’enfant. L’étude concernant les enfants victimes des croyances et représentations actuelles est ainsi destinée principalement aux acteurs des organisations et des agences internationales et non gouvernementales ; il s’agit de comprendre à la fois la complexité et la variété des phénomènes décrits et les causes non seulement culturelles et sociales, mais également économiques et politiques. Elle est conçue principalement pour être un outil de travail permettant de réduire dans un premier temps les ruptures culturelles et sociales, de mieux comprendre les représentations et les croyances locales ainsi que les conséquences directes envers les enfants, et dans un second temps, de mettre en place des programmes efficaces concernant leur protection.
Les accusations envers les « enfants sorciers »
Les conséquences directes des différentes croyances (à la sorcellerie, au pouvoir des jumeaux et celui des albinos) sur les enfants sont souvent analogues. Bien que dans la plupart des pays1 où ces différentes pratiques existent, la Convention relative aux Droits de l’enfant ait été signée et ratifiée, ces derniers violent systématiquement des droits fondamentaux de l’enfant. Les enfants accusés de sorcellerie sont exposés aux violences morales et physiques, toute d’abord de la part des membres de la famille et de leur entourage, ensuite de la part des pasteurs et/ou des tradi‐praticiens. Accusés de sorcellerie, ils sont ensuite stigmatisés et discriminés à vie. Davantage vulnérables et pris dans le cycle des accusations de sorcellerie, ils risquent de nouvelles accusations.
Ils sont soumis également à des pratiques telles que l’infanticide. Généralement abandonnés par leurs parents, ils rejoignent la rue. Un nombre important de ces enfants de la rue ont été accusés de sorcellerie dans le cercle familial. Ces enfants sont davantage vulnérables aux violences physiques et sexuelles ainsi qu’à celles exercées par les autorités. Pour survivre et pour échapper à des conditions de vie déplorables, ils se livrent à la consommation de drogues et d’alcool. Souvent exploités, ils pratiquent des travaux illicites dans des conditions inhumaines. Ils se livrent à la prostitution, ce qui augmente la possibilité des maladies sexuellement transmissibles, notamment le VIH‐SIDA".
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